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EPICURISME
La définition de l'épicurisme dans le Larousse Encyclopédique permet de situer le contexte :
« On entend sous le nom d'épicurisme la doctrine d'Epicure et des épicuriens. Il convient de distinguer dans cette doctrine une physique et une morale, étroitement rattachées l'une à l'autre. Le monde est constitué par des atomes qui se rencontrent, s'agrègent et se désagrègent dans le vide, non sous l'action des divinités, mais en vertu du hasard absolu. L'âme est matérielle et se dissout à la mort, comme le corps. Le philosophe épicurien est libre et débarrassé des terreurs de l'enfer ; il se détourne des biens passagers pour s'attacher au bien fixe et durable. Cette recherche du bien est l'objet de la morale épicurienne.Le bien, c'est le plaisir. Non pas le plaisir grossier qui entraîne à sa suite tant de maux, mais le plaisir en repos, sur l'explication duquel varient les philosophes. Une autre formule : évite la douleur fait mieux comprendre la nature de ce plaisir. Le suicide est un remède préconisé contre la douleur persistante ou intolérable. En somme, l'épicurisme est une doctrine, non de volupté, mais de mesure et de bon sens. La sage épicurien est un sage, il n'est pas un héros. »
Selon le Professeur COULOUBARITSIS de l'Université Libre de Bruxelles, (voir Bibliographie) : "on peut résumer l'éthique épicurienne dans la formule des quatre remèdes gravés sur une pierre d'un portique d'Oenoanda (par Diogène d'Oenoanda, l'un des derniers disciples connus vers la fin du 2ème siècle de notre ère), et qui reprennent le plan de la Lettre à Ménecée : "Il n'y a rien à craindre des dieux"; "Il n'y a rien à craindre de la mort"; "On peut supporter la douleur"; "on peut atteindre le bonheur".
À propos
Philosophe grec qui vécut de 341 à 270 avant JC.

C'est
François PERIN, qui, dans son ouvrage « Franc
parler »,(Ed. Quorum),
n'hésitait pas à affirmer qu'il avait redécouvert la philosophie antique
comme réponse adaptée à notre temps. Il citait spécialement la doctrine d'EPICURE en rappelant qu'elle avait exercé un influence
considérable durant l'Antiquité. Si l'importance de cette doctrine a été
édulcorée, notamment par rapport à celles d'autres philosophes grecs, c'est
peut-être parce qu'elle semblait inconciliable avec la doctrine chrétienne.
Parfois ramenée à une volonté de jouissance immédiate et sans limite, elle
n'était plus au goût du jour dans l'Occident chrétien.